Des précisions sur la mention « fait maison » pouvant être apposée par les restaurants et restaurateurs.
La mention « fait maison » dans la restauration : Evolution du dispositif
La mention fait maison prévue par la loi Hamon relative à la consommation du 17 mars 2014 a fait l’objet de discussions entre Carole Delga, secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale, et les acteurs du secteur de la restauration (organisations professionnelles, fournisseurs, distributeurs, associations de consommateur).
L’objectif de ces différentes discussions sur la mention fait maison dans les restaurants est de simplifier et de clarifier le dispositif aux yeux du restaurateur mais également du consommateur final. Celui-ci est alors informé en direct sur le produit qu’il consomme et sur son origine.
À lire : Un expert-comptable pour les restaurateurs.
L’objectif de la mention fait maison pour les restaurateurs et dans la restauration
La mention fait maison permet à tout restaurateur de valoriser son travail et de donner plus de transparence et de visibilité au consommateur en les informant du fait qu’un plat ou un produit est intégralement confectionné sur place.
La mention « Fait maison » peut être apposée lorsque les produits frais sont transformés sur place, c’est à dire non cuits ou non dénaturés par quelque procédé que ce soit. Celle-ci représente donc un avantage concurrentiel pour le restaurateur et permet également une meilleure transparence pour le consommateur sur les produits qu’il va prendre.
Une exception à ce principe est prévue pour les produits pour lesquels le consommateur ne s’attend pas à ce qu’ils soient confectionnés sur place, tels que les pâtes, les fromages ou le pain.
Sources de l’article sur la mention fait maison dans la restauration et les restaurants : Editions Francis Lefèvre, insee et net-iris.